L’adolescence est une période délicate dans toutes les familles.
Dans l’enfance, les évolutions se déroulaient le plus souvent dans l’acceptation tant du côté des enfants que des parents.
La négociation permanente était un jeu assez sympathique, le dynamisme des relations amusaient les uns, les autres et les conflits passaient tels des petits nuages.
Pour les parents, l’entrée de leur enfant dans l’adolescence est un grand changement.
L’harmonie liée aux premières découvertes intellectuelles partagées explose.
Les enfants revendiquent une liberté et une autonomie qu’ils n’assument pas toujours.
Les parents sont déstabilisés, projetés dans leur passé.
Les jeunes modifient leurs façons de vivre, de travailler, de s’habiller et demandent, exigent, râlent…ronchonnent et surtout banalisent tout.
Les parents espèrent une prise de responsabilité, mais très vite ils se retrouvent confrontés à l’insouciance des jeunes et les inquiétudes et les peurs viennent polluer les relations.
Du côté des parents, un vent de panique souffle dès que les premières attitudes de rébellion s’annoncent.
Du côté des adolescents, un désir qu’on les laisse tranquilles émerge.
La confrontation est inévitable.
La visite chez le psychologue peut être très utile.
En général, l’adolescent est réfractaire, mais seul à seul avec l’adulte, il communique, partage et en réalité apprécie si le professionnel ne moralise rien et manie avec finesse la rigueur et l’humour.
Une recommandation essentielle : NE JAMAIS COUPER LE LIEN.