Un peu de théorie…

La structure mentale d’un sujet repose sur une architecture qui échappe à toute lecture globale des mécanismes à l’œuvre ; c’est un véritable travail de régulation des tensions physiques, psychiques et morales qui est proposé.
Ne plus vivre sous le joug des pulsions, par l’abaissement des tensions au niveau le plus bas du corps, permet aux personnes demandeuses de sortir des mécanismes psychiques de captation, de séduction, qui sont en lien avec l’érotisation permanente du corps. Le dépassement des enjeux de pouvoir et de domination au sein des relations interhumaines est une conséquence immédiate.

Par la psychothérapie analytique, ou l’haptopsychothérapie, je focalise sur l’affectivité afin de permettre aux gens de vivre dans la réalité sociale tandis que la réalité organique et la réalité psychique sont harmonisées.
L’appareil psychique est un organe virtuel qui code-décode-encode de façon originale. Il organise, agence et met en ordre les instances psychiques conscientes, préconscientes et inconscientes.
Au sein de l’appareil psychique, la réaction aux éprouvés internes et externes se traduit sous forme d’émotions.
Les émotions traitées par l’appareil psychique débouchent sur des processus non cognitifs :

  • sentimentaux,
  • intentionnels,
  • motivationnels.

L’appareil psychique poursuit des buts et des objectifs qui échappent à l’individu. Le processus de maturation du système nerveux qui s’est poursuivi dans les premières années de vie du sujet a influencé l’enregistrement des données cognitives et affectives. L’inconscient a enregistré l’ensemble du capital vécu et l’a organisé selon des modalités qui échappent à la logique consciente.

Ma qualité de psychothérapeute analytique et d’haptopsychothérapeute me permet de réguler les instances psychiques et d’accompagner le sujet pour qu’il entende sa souffrance. Distinguer la détresse du vivre, de la souffrance est essentiel.